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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 17:00
"C'est quoi ton rêve à toi ?"

J'ai pas su quoi dire. Mon rêve ? Mais mon rêve, chéri, mon rêve c'est d'être une fleur. Une fleur avec un manteau de pétales rouges velours sublime, avec un coeur gros comme ta main, gorgé d'un pollen léger et volatile.
Mon rêve c'est d'être un garçon, de pouvoir faire pipi debout et draguer les filles, ou bien de devenir une très jolie fille, avec de la confiance en elle jusqu'au bord des lèvres, une de ces filles à qui rien ne résiste.
Mon rêve c'est de devenir actrice et d'avoir un immense appartement avec baie vitrée à New York; d'avoir une limousine et un beau chauffeur au teint halé avec qui je ferais l'amour passionnément, des nuits entières selon mes envies.
Mon rêve c'est de devenir mannequin et de passer des jours et des jours aux quatre coins du monde, d'avoir toute une panoplie de tailleurs très chics de toutes les couleurs et de fumer des cigarettes aux terrasses des cafés, avec des lunettes de soleil.
Mon rêve c'est d'aller en Afrique enseigner la vie aux petits squelettes noirs, leur construire des maisons, leur faire goûter la viande, le lait, les fruits, le saumon fumé, le foie gras, le caviar, le luxe. Je voudrais qu'ils aient des palaces, des tours d'argent, des salons éclatants de couleurs et de tissus magnifiques. Je voudrais qu'ils aient des meubles d'une exquise beauté, des commodes en bois sculpté, des fauteuils en cuir multicolore, des rideaux de soie fine, des draps en dentelle, des foulards d'une douceur infinie. Non, en vrai, je voudrais qu'ils apprennent à vivre mieux que nous et qu'ils nous narguent en nous montrant comme ils sont heureux, pendant que nous sautons par les fenêtres à cause de quelques pièces de monnaie, nous les pays développés, hanhan.

Mon rêve, bébé, aussi banal et ridicule qu'il puisse paraître, mon rêve, c'est de devenir Quelqu'un. 


 ________________________






JESUS WAS WRONG.






 Je fais des crises d'angoisses terrifiantes. Je me mets à pleurer au milieu de la nuit, et ça dure, ça dure, j'ai l'impression que ça ne finira jamais, une heure et demie à pleurer, convulsée, lancée à corps perdu dans une lutte vaine contre le Mal, étouffant mes hoquets, mes gémissements, mes cris dans l'oreiller, m'agrippant à la couverture, me démenant avec les draps, terrifiée, malheureuse. Cette nuit, cette nuit c'était pire que tout. J'ai cru entendre ma soeur qui frappait contre le mur qui sépare nos deux chambres -et j'ai appris ce matin que c'était faux-, j'ai cru que j'allais mourir tellement j'avais peur. J'étais persuadée qu'un assassin venait de la tuer, qu'il avait éliminé mes parents, que j'étais toute seule, toute seule avec trois cadavres, et qu'il allait venir me tuer, moi aussi. Je vivais un cauchemar réveillée, au sens propre. Je crois que je suis folle. Je me tirais les cheveux en me répétant à haute voix que c'était faux, que c'était n'importe quoi, que je le savais parfaitement. Mais j'étais étouffée par l'effroi, vraiment, vous n'imaginez pas combien la conviction qu'il y avait cet homme, dans la maison, était forte.
Je faisais les mêmes délires psychédéliques quand j'avais 5 ans. Avec des voix en plus, des larmes en moins, et le cran d'appeler Maman.
 
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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 09:50
What a fuckin' day, she said.






Mon code pin c'est 1473. J'ai oublié mon code bancaire. J'ai 13 ans et je bats tous les records à Tetris et City Bloxx. Je suis hyper susceptible. Le code de la grille c'est 821AMa chambre est moche. Moi aussi. Y'a 52 touches blanches sur mon piano. Quand ma soeur m'entend vomir elle fait "Aaah, t'es dégoûtante" parce qu'elle croit que j'ai roté [ >_< ]. Je mesure 1m67Je trouve le mot "aléa" affreux. J'ai 9 de moyenne en sport. Je vais chez le coiffeur demain. Y'a trois petits beurres sur la table basse du salon. Il paraît que mon ex-prof d'histoire qui écrivait "Excellente élève, dotée d'un esprit de synthèse remarquable" sur mon bulletin et qui était toute maigre avec des gros seins s'est fait sauter par mon prof de techno -ce pervers infini qui n'arrive pas à se souvenir de mon prénom et qui se dandine sur mes origines italiennes parce qu'il a percé le sens de mon nom de famille (et "mignonne comme toi ?" quand je parle des agrafeuses). 5 mégots dans le cendrier. L. est ami avec la copine de I. et je dois pas le dire à I. Aha. Une pomme, un croissant au beurre, une crise. J'ai oublié d'appeler T. pour lui dire qu'on était bien rentrées, elle va me tuer.


 


J'en peux plus. Je me déteste. Je dis de la merde. 
 


J'aimerais leur ressembler, un tant soit peu, à toutes ces filles qui sourient; goûter à leur simplicité, leurs plaisirs, leur équilibre. Je radote. 


:/ 




 
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20 février 2009 5 20 /02 /février /2009 11:13
Cette nuit j'écrasais un pigeon en même temps que ma cigarette en descendant les marches d'un lycée qui n'existe pas. J'ai hurlé en me réveillant, persuadée que les lambeaux de chair et les plumes ensanglantées du pauvre oiseau étaient collées à ma chaussette. Mon coeur battait à toute allure. Après, c'est toi qui écrivait. Encore toi. Je ne sais pas vraiment, mais c'est toi qui avait écrasé le pigeon et tu disais qu'il était encore vivant, heureusement, et que ses yeux ronds et ses plumes ébouriffées te faisaient penser à un chaton. Je te jure que c'était dans mon rêve, et je n'y comprends rien. Prends-moi la main.
J'ai voulu appeler mon amoureux mais il était 5h du matin, alors j'ai raccroché au premier bip. Et je me suis rendormie.




Arrachez-moi la tête.

Je voudrais une vie saine. Une vie propre et rangée, calme et gentille, je voudrais. Je voudrais que tout soit plus simple. Je voudrais avoir des grands casiers, comme la CIA, avec des dossiers pour chacune de mes connaissances. Des barres avec des lignes vertes comme dans les Sims pour savoir lesquels sont mes amis et jusqu'à quel point ils le sont. Des dons de voyances comme les apprentis toreros dans les films de nécrophiles. Des fils en nylon comme les marionnettes dans les spectacles pour enfants. Ou pas.


Je voudrais partir. M'enfuir aussi loin que possible, là où personne ne me connaît, et recommencer une nouvelle vie. Ecrire celle que je voudrais être, m'appeler Mathilde, ou bien Camille, Emilie, Juliette...?, me faire refaire les seins ou devenir une voiture. Je donnerais mes rétroviseurs pour être une autre. 
Pour arrêter ces conneries. Avez-vous vu plus pathétique qu'une boulimique qui jure chaque jour qu'elle va devenir anorexique et qui n'y parvient pas ? Avez-vous vu plus pathétique qu'un ventre plein qui se permet de le rester sous prétexte que c'est la dernière fois ? Avez-vous vu plus pathétique que moi ?

Have you ever been in N.Y. ? HANhaN. I enjoy present perfect.



J'ai jamais aimé les sims.
A chaque fois je faisais brûler la maison,
et je me mettais à pleurer en appelant Papa.



J'en ai mâââââârre. J'entretiens un stress permanent, c'est trop cool pour les vacances. J'ai l'impression que je parle de plantes. Dans mon jardin y'a des orchidées, des iris, des tournesols, des angoisses, des pleurs, des griffures, et des kilos -ce sont des petits arbustes magnifiques, avec des feuilles piquantes d'un délicieux vert radioactif. Teeeerrible <3







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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 10:12
Bon écoutez. Si je fais encore une crise, je meurs. Je me jette sous un métro station Filles du Calvaire, ligne 8. Je suis sérieuse, hein.

Je déteste manger.

Mais vraiment, j'aime pas ça, alors pourquoi je le fais quand même ? Je ne vomis plus, j'ai grossis beaucoup.
Je veux qu'on me laisse chez moi, enfermée dans ma chambre, et puis je veux être maigre maigre maigre.




Gare au goriiiiille. 


 
Je meurs d'envie d'une cigarette. J'aimerais retourner sur les bancs de la cours de récréation de l'école primaire, à me faire coiffer par mes copines.

    J'aimerais dire des choses intelligentes. Je déchire les pages des livres pour écrire des conneries dessus. Je me mets du stylo sur les doigts. Je m'ennuie, je pleure devant la balance, je serre des élastiques très fort autour de ma taille, je fais des abdos, je pleure, j'étouffe les bruits de mon estomac toute la journée pour finir la tête dans les placards de la cuisine. Enjoy. ♥
J'ai trouvé un papier dans la cuisine où ma soeur calculait le nombre de Kj et de calories de son goûter. Je sais bien que c'est son programme de SVT, mais ça m'angoisse. Je veux pas qu'elle fasse comme moi, je veux pas qu'elle souffre autant. 
Le 30 Avril je dois être à un poids P. Et j'y serai. ♦ 











Ca y est, ça m'a dégoûtée du sucré. Passons au salé.













Je commence à avoir mal au ventre. Désolée, c'était ridicule comme article, mais nécessaire.
Si je mange tout ça, je ressemblerais à ça:





J'suis sûre que j'ai déjà quelque chose d'elle dans le menton. Oh mon Dieu, quelle horreur, je peux pas ressembler à ça, jamais de la vie, c'est trop écoeurant.


J'ai plus faim.


 
 
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15 février 2009 7 15 /02 /février /2009 10:49



La lassitude amère au creux de la langue. La musique m'engourdit. J'ai l'impression que tout est fini. J'aimerais pleurer mais je n'ai pas de larmes. Je tuerai Papa, un jour, pour lui montrer comme ça fait mal. Hier il m'a demandé combien pesait H. et je me suis sentie trahie. Il a dit qu'il avait regardé ses cuisses et... le reste je me suis bouché les oreilles. Intérieurement; comme si je pouvais oser le faire en vrai. Comme si je pouvais oser lui foutre mon genou entre les jambes quand il me dit que j'ai peut-être l'oeil artistique, mais pas la main. Quand il me dit que je pourrais très bien avoir la même relation que Lol avec sa mère avec lui. TA GUEULE. Quand il me dit qu'il ne supporte pas que je lui mente. Quand il me dit que je me fous de tout et tout le monde, que la seule chose qui m'importe c'est mon nombril. Quand il me dit que je fais chier tout le monde avec ma musique.
Mon père est mort quand j'avais quatre ans et qu'il s'est cassé à Strasbourg. Mon père, je l'ai tué en continuant de l'aimer à en crever. Mon père, quand il revenait le week end et qu'il reculait quand maman essayait de l'embrasser, je l'ai tué. Mon père, quand il partait le dimanche pour retourner dans sa ville enneigée, et que j'étais pliée par les larmes à la fenêtre en agitant ma petite main pour lui dire aurevoir, je l'ai tué. Quand il est revenu, Papa, il a tout détruit, tout ce que j'avais reconstruit, bancalement, peut-être, mais quand même. Mon père, celui qui dit qu'il m'aime, je l'ai effacé de mon coeur, je l'ai tué de ma vie, mais il est là.


   Mon hamster se prénomme Cunnilingus.





J'ai mal au fond. Je n'en peux plus d'être si grosse. Ce n'est pas une blague, je suis un pachiderme, je suis une obèse, un truc incroyablement GRAS; et une pute, et une pauvre égoiste, une petite prétentieuse, une grosse coincée, une adorable chienne, je suis une menteuse. Je suis une paumée. 
J'ai fini la soirée dans la penderie de M. avec I., après trois verres de vodka, une bière et un joint. 

Je prends beaucoup trop de place. Je veux qu'on en me voit pas; je veux être transparente, invisible & je veux pouvoir disparaître sans qu'on le remarque. Je voudrais n'être plus rien. Ne plus être une gêne, ne plus être rien. Je voudrais être jolie, je voudrais être maigre. Je voudrais être heureuse. Je voudrais mourir. Ou savoir vivre.


                      




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9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 17:30
J'ai envie qu'on me laisse toute seule dans ma chambre, avec mes pinceaux, mes ciseaux, mes journaux, mes paillettes, mes aquarelles et mes idées.
Je veux qu'on me laisse toute seule dans ma chambre pendant deux semaines, avec des clopes, de l'eau et des allumettes. Des crayons et des feutres, des feuilles, du papier crépon et des gommettes multicolores. Je veux qu'on m'y laisse avec ma musique, et c'est tout.
Je veux me vider l'esprit, le corps, la tête. Me laver l'âme et reprendre mon souffle.
Une pause dans tous les tours que fait la Terre, juste une pause pour pouvoir descendre et stopper ce tournis qui me craquelle les jambes.


Aujourd'hui je vais bien. Hier j'aurais pu m'ouvrir les veines en grand pour y fourrer des miettes de pain avant de les refermer. Demain ? Never Knows.

J'ai froid. La nourriture m'écoeure, alors que jusqu'à hier je ne pouvais pas m'en passer plus de deux heures d'affilée. Je m'ennuie, qu'est ce que je m'ennuie. 


Des bisous, des bisous, des bisous. Ses baisers, ses cheveux, son lit et son tourne-disque.





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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 17:55

Lundi 2 Février 2009.

 

S(a)lut, slut, bitch. <3

 

 

PORC-EPIC.

 

J’ai eu deux heures de colle aujourd’hui, haha. Love, love, love, on a trigger hippie. A part aujourd’hui, quand je fais des crises, depuis un certain temps, c’est presque avec bonne humeur ; comme une habitude énervante que l’on a appris à prendre avec un sourire, résigné. J’ai mangé, puis haussé les épaules. Bah oui, une crise, so what ? En réalité, ces derniers jours j’en ai pas fait beaucoup. J’ai mangé… des tics tacs. Là aujourd’hui j’ai fait une crise, à partir de deux cookies tout chocolat trempés dans un verre de lait. Je déteste le lait, d’abord. & puis ça a dérapé, of course.

Mégashit.

 

MAIS BON. Je vais faire une overdose de jus de pomme.

 

« Où que mes pensées vagabondent, elles retrouvent toujours le chemin de tes lèvres »

 

J’ai envie de vomir. J’ai tout ces machins dans l’estomac. J’aurais pu attendre le dîner, c’est la chandeleur, you, pi.

 

SORTEZ MOI DE LÀÀÀ !

J'ai du mal à l'écouter, ça m'énerve, mais
les paroles sont Grandioses. 

 

 

 

 

Je veux pouvoir me déguiser en chat.

Et si M. ne fait pas sa putain de fête, j’irai hurler sur les boulevards avec H. et notre Jack Daniel’s, mes collants noirs, mon short et ma queue de châton.

JE VEUX DU LEOPARD.

 

 

 

Aujourd’hui.

 

Papa est en bas, qui fait du chocolat, maman est en haut, qui fait du gâteau…

Papa. Papa me dit qu’il faut que j’arrête de m’empiffrer. Qu’une alimentation à base de sucre n’est pas équilibrée. Papa pince ma graisse pour me faire remarquer que j’ai grossi. Papa refuse que je mange une assiette de haricots verts sans huile au déjeuner. Papa admire, aime, épouse les femmes minces, très minces.

Maman. Maman dit que c’est nul de laisser les boîtes de gâteaux vides dans les placards pour faire croire qu’il y en a encore. Et là, en écrivant ces mots, vous n’imaginez pas jusqu’à quel point mon poignet me fait mal, à quel point mon cœur se serre ; je suis nulle. 




Enfin bon, le mieux, maintenant, pour me sauver, serait de mettre mes poupées au micro-ondes, et d'attendre.


 
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23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 19:12

 


Ce matin en me réveillant, ma première pensée est allée vers l’atroce soirée que j’avais passé hier à vomir du riz. [Oui, pardon ma princesse, mais je ne pouvais pas garder tout ça...] Si vous saviez ! C’est un véritable supplice.
Comme je plains les petits asiatiques anorexiques-bloulimiques.

 

Mon cœur battait très vite, comme chaque matin depuis lundi, alors j’ai marché lentement pour qu’il se calme. Je me suis pesée, terrorisée. Ca va, j’ai perdu 800 grammes depuis hier. J’ai avalé un peu d’eau froide, je me suis préparée. H. est passée à la maison pour qu'on aille en cours ensembles. Elle m'a dit que j'avais minci. J'ai nié. 

Midi ; C. me dit qu’il faut que je mange, parce qu’on a sport après. Soit. Je découpe mon poisson, je le triture, joue avec ma fourchette, l'approche de ma bouche, la repose dans mon assiette, écrase mes pommes de terres, critique allègrement le goût des aliments sans en fourrer un gramme dans ma bouche. Ni vu ni connu, pas de remarques, mon assiette est pleine mais sans dessus-dessous, alors c’est comme si j’avais mangé. 

Après-midi pas génial. Je me sens mal avec les autres ; profondément inintéressante. H. a un short ultra court, elle est tellement jolie, tout le monde la regarde. Lui fait des compliments. Tous les garçons bavent devant elle, louchent sur ses jambes en s'exclamant "très jolis gants, H. !", quand elle leur fait un signe de la main. Je l’envie, en même temps, tout ça me dégoûte à mourir. Je m’efface à côté d’elle, je ne suis rien, avec mes grosses cuisses. C. est chou, elle essaye de me glisser des phrases gentilles, tout le temps. Je l’aime bien, elle aussi je crois.
H. me manque. Elle est là, mais je la sens qui part, un peu. En cours d'histoire ma tête tournait, j'avais le coeur au bord des lèvres. L'hypoglycémie me prend aux tripes.


En rentrant, j’ai découvert que le sac de vomi que j’avais caché près de mon piano s’était percé. Il y avait une jolie flaque bien odorante sur la moquette. Vous en connaissez beaucoup, vous, des jeunes collégiennes qui en rentrant des cours doivent passer une demi-heure à éponger du vomi sur le sol de leur chambre ?


Et puis mon ventre gargouille à n’en plus finir. Ma sœur se fait des sandwichs mutants pour le goûter, elle est toute mince…J’attrape une pomme rouge sang, la fait tourner entre mes doigts, la repose.

J’attends. Puis je m’autorise une tranche de jambon, fais le chemin salon-chambre trois fois, puis tourne vers la cuisine; et hop, ça vire à la crise, monstrueuse. Et je ne peux tout simplement plus vomir, j’en peux plus. Ma gorge me fait terriblement mal. Je suis perdue.



FOU QUI TROUVE ASSEZ BLEU L'AZUR.


Maintenant, je suis morte de peur, rongée par la nourriture, épuisée par ma journée & je me planifie déjà une nuit terrible. Il faut éliminer ces atrocités, et puisque je ne suis pas capable de les vomir aujourd'hui, je les brûlerais comme je pourrai. Je refuse de peser plus demain matin que ce matin, c'est HORS DE QUESTION.

Prenez-moi dans vos bras, je vais mourir, on va tous mourir.

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21 janvier 2009 3 21 /01 /janvier /2009 18:39
Quand on a faim, on mange.

La fillette qui compte les barreaux de sa prison, ne regardant en réalité que le vide qui les sépare  - arrivera-t-elle à s'y faufiler ? Parviendra-t-elle à s'enfuir en passant par le vide ?
J'ai tellement faim.

Quand on a soif, on boit.

Au milieu des papillons multicolores et des fontaines de jus de pomme concentré collant et sucré, les gambettes trempées et les pupilles dilatées.
Plus que de l'eau, glacée.

Quand on a sommeil, on dort.

Courir à toute allure pour que les cauchemars ne nous rattrapent pas. S'empêcher de dormir, s'empêcher de fermer les yeux, et se contenter de rêver de la douceur et de la chaleur de la couverture en se mettant du vernis, en découpant des journaux, en écoutant de la musique & en écrivant des lettres.
5 heures, comme les doigts de la main. 

 
♥♥♥


J'ai l'impression que tout le monde se fout de moi; que tout le monde ment.
Han.
C'est comme si les mots les plus touchants, les plus vrais, qu'on puisse me dire se transformaient en d'infâmes mensonges. Des moqueries. Quand vous me dites de gentilles choses, vous vous tournez pour rigoler, pas vrai ? AVOUEZ.
J'ai peur. Qu'est ce que c'est que cette paranoïa imbécile ? Je deviens comme ses gamines qui sont persuadées que tout le monde échange des secrets sur elles, pendant les téléphones arabes à la cantine de la primaire.

♥♥♥


J'en appelle à l'éternité; promesses, caprices et amours douces & passionnelles.
Est-il possible d'accorder sa
confiance à un être cher ? J'ai un blocage, là. "Faire confiance à quelqu'un, c'est bien, mais ne faire confiance à personne, c'est mieux."


J'ai avalé un chewing gum au milieu d'un éclat de rire. C'est affreux, je l'imagine qui se colle aux parois de mon pauvre estomac, le nouant, le ligotant de l'intérieur. Je vais crever. & ce chewing gum me hante. j'ai peur. Et s'il ne s'en allait jamais ? Et s'il se logeait pour toujours dans mon ventre ? Bien sûr que c'est ridicule. Mais je ne sais pas.
 

HuHuu <3



I said, "Wait a minute, 'gator,
I know you mean't it just for play."
I said, "Wait a minute, 'gator,
I know you mean't it just for play.
Don't you know you really hurt me,
And this is what I have to say."






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20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 18:25

.

MENTEUSE.


Shitty.
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Cendrier

Aujourd'hui est un jour à s'étrangler avec des smarties,
et à y succomber.